De la propagande par le fait au terrorisme anarchiste.
A la fin du 19éme siècle, déjà, le capitalisme était dur aux gueux. En ce temps là, l’armée n’hésitait pas à tirer dans la foule qui réclamait trois sous ou du pain.
Les anarchistes adeptes de l’ACTION DIRECTE, décidèrent alors que trop c’était trop et que, désormais, ça allait être pour un œil les deux, et pour une dent, la gueule. Et ils se lancèrent dans la PROPAGANDE PAR LE FAIT.
Il s’agissait de faire comprendre aux têtes couronnées, aux patrons, aux magistrats, aux militaires, aux policiers, aux ecclésiastiques…, qu’ils n’étaient pas à l’abri de la violence sociale. Et il s’agissait, également, de montrer au peuple que les « Maîtres du monde n’étaient pas immortels.
Ce fut un fiasco total !
La répression mit les adeptes de la « Propagande par le fait » à genoux et s’abattit sur tous ceux qui avaient une vision plus politique et sociale de la révolution. Et « la populace hurla avec les loups.
Aussi, désabusés, certains crurent bon de surenchérir et de rompre avec la légitimité d’une violence sociale ciblée pour embraser la cause d’un TERRORISME aveugle frappant aussi bien les « Maîtres du monde » que le citoyen lambda.
Emile Henry, en se revendiquant de l’explosion d’une marmite à renversement qui fit cinq morts au commissariat de la rue des Bons Enfants en 1892 et en balançant une bombe au café terminus en 1894, fut de ceux là.
Ce livre nous raconte son histoire. Celle, impensable, d’un anarchiste tirant « dans le tas » au motif que le peuple, en refusant de se révolter, cautionnait le système dominant.
Une histoire qui, par les temps de désespérance sociale qui courent aujourd’hui, est susceptible, hélas, de redevenir d’actualité.
Collection « Biographies »
140×210 mm, 276 pages dont 16 d’iconograhie couleur
isbn : 978-2-914980-58-6
15 €
Un article sur Le Post : http://www.lepost.fr/article/2009/09/15/1698074_emile-henry-un-en-dehors-revolte-et-guillotine.html