Le Capitaine Superbe, déjà publié en 1946, dont Aragon disait « qu’il fallait le lire avec une sorte de reconnaissance » est un très rare témoignage littéraire de l’histoire de la résistance ariègeoise. Ce Capitaine ‘Superbe » est le pire des collabos et non le héro de la résistance comme on pourrait le croire.
Capitaine superbe se passe dans les Pyrénées, en Ariège, dans le Courserans, terre sauvage… de révolte et de résistance. Dans les siècles passés, les paysans organisés en communauté au delà des frontières pratiquaient une forme de guérilla contre le pouvoir central. C’est dans le Couserans que l’on trouve le plus d’insoumis déserteurs de l’armée napoléonienne.
La guerre des demoiselles est présente dans tous les esprits et anime encore le coeur de quelques rebelles ; Gaston Massat avait commencé un roman sur les Demoiselles qu’il n’a pas pu terminer.
Tous ces combats ont été relégués au folklore des rayons de dépliants touristiques, par ceux qui nous dirigent, ceux qui s’en targuent ou les con mémorent pour mieux faire taire les vivants.
A notre époque où la délation est devenue une « valeur républicaine » et la solidarité avec les sans papier un délit, la réedition de Capitaine Superbe est un devoir de mémoire pour le Couserans et au-delà pour rappeler qu’il faut savoir désobéir.
140×210 mm, 168 pages,
isbn : 978-2-914980-76-0
13 €