Cet essai s’adresse aux personnes engagées qui veulent saisir le fonctionnement réel du capitalisme et déjouer les contradictions ou faussetés des théories qui le justifient. Il s’agit du capitalisme en tant que système socio-économique, dans sa logique permanente et dans ses évolutions récentes et actuelles. Il déstructure le capitalisme et montre l’énorme décalage entre la théorie économique, qui le présente comme le « meilleur des mondes possibles », et la réalité des faits. C’est déjà une première façon d’armer la résistance de ceux qui le refusent. L’essai prouve aussi que les fondements théoriques du capitalisme sont largement faux ou incertains. Il démonte le travail idéologique des puissants et des bénéficiaires du système dans l’utilisation spécieuse et intéressée qu’ils font des théories économiques. Ces idéologues ignorent que les économistes libéraux eux-mêmes n’ont jamais fait autre chose que des modèles et ne prétendent pas qu’ils sont la réalité ou la vérité. Ils donnent leurs hypothèses et les conditions de validité de leur théorie ; ce que les puissants passent sous silence. Au passage, le lecteur verra le langage du capital, ce qui l’aidera à voir les pièges des discours patronaux, politiciens ou médiatiques et à les critiquer. L’essai s’appuie sur le concret pour montrer combien la crise actuelle ne vient pas du ciel et n’est pas due à la seule rapacité des financiers. En paraphrasant Jaurès, l’essai dit que le capitalisme porte la crise « comme l’orage la nuée » et prouve que le discours des hautes sphères des pouvoirs n’est qu’un mensonge.