Description
Les maîtres du monde, nous imposent depuis toujours une vision binaire du Monde. D’un côté des informations politicardes réservées aux élites, car le peuple ne peut pas comprendre, et, de l’autre, des petits faits divers pour faire pleurer ou hurler dans les chaumières.
Jean-Marc Raynaud, démonte cette mystification orchestrée en nous démontrant que ces soi-disant « petits » faits divers doivent, également, s’analyser dans leur dimension sociale et sociétaire. De même, dans ses « Crises de foi », il nous démontre que la pédophilie d’un père touche- touche relève fondamentalement d’une logique pédo-criminelle de l’Église catholique. Bref, Il intègre des problématiques présentées comme particulières dans des problématiques sociales et politiques. Et, il a le scalpel affûté… et plein d’humour !
Extraits :
Bref voyage au pays de la « justice » déconcertante !
Le 28 mars 2019, un charentais de 22 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saintes. Pour divers vols commis entre septembre et octobre 2018. Il était à la rue et, simplement, en recherche de nourriture et d’un toit. Un grand délinquant. Il a reconnu les faits mais a formulé une demande sortant de l’ordinaire : « Si possible, j’aimerais être condamné à une peine supérieure à celle qui pourrait être prononcée, pour être à la rue plutôt en été qu’en hiver ». Le méchant procu n’en croyait pas ses yeux, lui qui demande toujours le max. Le tribunal (un nid de gauchistes pas franchement adeptes de la charité chrétienne) a refusé la demande du jeune charentais et n’a même pas délivré de mandat de dépôt. Un conseil, donc, à l’attention de tous les prévenus du monde : demandez à être condamné à 10 fois le maximum de la peine encourue. Les procus vont passer pour des ânes laxistes et se retrouver au chomdu. Une bonne nouvelle !
Flic un jour… Flic, toujours…!
C’est un fait, les humains sont capables du meilleur comme du pire. C’est pourquoi il conviendrait de pouvoir les vacciner systématiquement contre cette maladie qu’est le pouvoir. Tous les pouvoirs. Les petits, comme les grands. Il y a peu, à la gare de Toulouse Matabiau, un jeune homme a donné 70 centimes à une pauvre femme qui faisait la manche. Une équipe de la police ferroviaire est alors intervenue et a verbalisé le jeune homme. Une prune de 100 €. Il paraîtrait que la mendicité « crée un sentiment d’insécurité chez les voyageurs ». La SNCF, après médiatisation de l’affaire, envisage, dans sa grande bonté, d’annuler la prune. Reste la question qui tue. Les policiers, j’espère qu’ils sont en contrat précaire, étaient-ils obligés d’être aussi cons et méchants? Ah, le pouvoir! Même les pauvres aiment l’exercer à l’encontre d’encore plus pauvres qu’eux. Cékomça ! II est des métiers haïssables !
La presse en parle :
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Additional information
Année de publication | |
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Auteur | Jean-Marc Raynaud |
Date de publication | 2023 |
ISBN | 978-2-900886-39-7 |
Nombre de pages | 118 |
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