Description
La poésie n’est pas à l’aube d’être cotée en Bourse. Et c’est tant mieux. Car même les maîtres du monde ne pourront acheter et vendre que… son cadavre.
Samuel Deiler n’est ni Verlaine, ni Rimbaud. Il est juste de leur famille. De cette grande famille qui a la révolte tatouée à jamais sur l’âme et qui aura toujours le cœur dans les étoiles du rêve d’un autre futur se conjuguant au présent.
Vous n’avez rien à déclarer ?
Non !
Comment vous appelez-vous ?
Samuel Deiler !
Bon, passez !
Qui a dit que la police pouvait être efficace contre la poésie ?
Extraits :
Cycliste d’Août
Les cris qu’ils poussent, pourquoi ?
Ils s’égarent, ils roulent
Sur leurs vélos, avec leur chariote de bobos
Ils ne pensent plus, ils sont en vacances
Ne voient plus rien quand on y pense
Ils roulent, ils roulent, encore,
Sans penser qu’il existe des gens ailleurs
Ils s’esclaffent contre le travailleur
Qui veut doubler pour pouvoir être à l’heure
Ils investissent pour deux mois peut-être
Se réunissent pour ensuite disparaître
Et ils roulent, ils roulent, très souvent au milieu
Ils déboulent, ils déboulent, pour eux c’est merveilleux
Ils s’engagent sans très bien respecter
Qu’il n y pas qu’à la plage que l’on peut trépasser
Le fer abuse
Regarde le char
Qui écrase le papier
Il détruit toute histoire
Marche sur tes souliers
Ne te retournes pas
Car que faire d’un fusil
Qui n’a plus aucun droit
Face à si grand ennemi
Pauvre de toi petit
Qui n’a rien demandé
Juste vivre une vie
Autrement condamné
Tu n’as eu d’autres choix
Que de te faire surprendre
Le chemin est parfois
Difficile à comprendre
Reste vivant
La presse en parle :
Informations complémentaires
Année de publication | |
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Auteur | Samuel Deiler |
Date de publication | 2023 |
ISBN | 978-2-900886-40-3 |
Nombre de pages | 98 |
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