On était bien tranquilles, maman, papa, ma grand-mère, ma sœur, son copain, mon amoureuse et moi.
Ça s’est un peu gâté quand l’Emmanuel a décidé de revenir au pays et de tout bouleverser.
Mais nous on ne l’a pas laissé faire.
Même que ça l’a un peu énervé.
Alors bien sûr, quand il a été retrouvé poignardé, on nous a tout de suite soupçonnés…
Lu d’une traite. Cela faisait belle lurette que je n’avais pas pris un tel plaisir.
Lluiset est un petit garçon d’origine catalane. Il vit dans le sud de la France avec son père, sa mère, sa sœur et, surtout, sa grand-mère (la laia, en catalan). Une laia d’enfer. Ses parents bossent dans une imprimerie et sont syndiqués… à la CNT. Bref une famille d’anars brut de décoffrage.
Irrésistibles !
Lluiset tient un journal dans lequel il se raconte, et, surtout, raconte.
Le vieux patron de l’imprimerie fait un AVC. Son enfoiré de fils veut mettre les prolos au pas et à genoux. Il est retrouvé avec un couteau planté dans le dos. Et, bien sûr, la police soupçonne les anars. Lluiset, via son drone, éclairera cette mort, un peu particulière.
Le scénario policier tient la route. La description de cette famille d’anar est fabuleuse. Lluiset et « sa » Rose sont émouvants. Et, en plus, c’est vachement bien torché. Une écriture simple, directe, haletante, passionnante.
Sérieusement, c’est un putain de bouquin. Roman, polar, voyage au long court chez les anars.
Ça décoiffe. Ça fait rêver. C’est juste fabuleux !
Merci à Édouard Canterelles de ce cadeau !
Jean-Marc Raynaud
Édité par les éditions du Chuncho
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AVESQUE Alain –
J’ai beaucoup apprécié la lecture de cet ouvrage « Le journal de Lluiset ». Son humour, sa légèreté, lecture très agréable avec des personnages bien campés. Un réel plaisir. Félicitations à Edouard Canterelles que j’ai rencontré voici une paire de mois à Quissac (30).
À conseiller aux personnes qui souhaitent passer un bon moment.