Heureusement,qu’il est là Antonio quand le capitalisme se casse la gueule et que tout le monde se résigne. Des résistances constructives se mettent en place mais voilà lui il décide d’y aller tout seul faire sa révolution.
Et déconne pas mec, on fait ça bien et collectivement ! Mais non, lui il a déjà donné tout petit dans le collectivisme hérité de ses parents par la voix du parti. Il fallait rouler en lada, et voilà que le père l’achète. Et que chaque annnée la mère ramène un fezr à repasser de chacun de leurs voyages à moscou.
Antonio fait à sa mère le bilan du communisme, partagé entre la reconnaissance de son énergie militante, de ses combats, ses conquêtes et la rancœur sur ses aveuglements, une seule main sur les yeux.
Mais comment peut-il nous faire hurler de rire sur de tels sujets ? Comme quoi on peut rire de tout. Pardon : on peut rire de tout ce qui désenfle nos certitudes et nos inerties : pourquoi faire une révolution ? Pour changer le monde : oui, on l’a compris Antonio ; but what else ; pour niquer Rachel… ah ! d’accord…
La guérilla urbaine devient métaphore d’une scène érotique, l’appel aux masses se fait par une radio bricolée, le curé rouge alphabétise et baptise des communistes et la Lada, et quoi encore ? Un mausolée à Limoges ? Tu deviens Lénine ?… bravo l’artiste ! C’est bon pour changer le monde, tu nous dis ? Mais on te croit !
Lutter, aimer, rire… quoi d’autre ?
Collection Théâtre
140×210 mm, 56 pages,
isbn : 978-2-914980-79-1
8 €