Le cléricalisme ancien avait la bedaine ostensible. Il aimait à parader avec les traîneurs de sabre. Il avait su se rendre indispensable aux puissants par sa gestion abêtissante des multitudes en haillons. Ce cléricalisme là affichait haut et clair son appétit de pouvoir temporel !
Et puis, il y a un siècle, le cléricalisme moderne s’est rallié à cette évidence : « Tout peut changer sans que rien ne change. » La république, la laïcité… si on ne peut pas les fairre exploser de l’extérieur, il convient de faire semblant de s’y rallier pour pouvoir les faire imploser de l’intérieur. La doctrine sociale de l’église était née.
Et depuis des décennies, l’Église ne cesse de regagner du terrain ici, là et ailleurs. Financement public des écoles confessionnelles, laîcité ouverte à toujours plus de bondieuseries, remise en cause du droit de critique à l’encontre de la religion…
Ce livre nous décrit par le menu un des aspects mal connus de cette stratégie : celui de la main-mise cléricale sur une fraction du mouvment ouvrier. Une main-mise programmée et annoncée. Et c’est peu dire que ça fait peur ! Et que ça incite, de nouveau, à sortir nos vieilles armes de l’anicléricalisme primaire et décomplexé.
Que ce livre magistral ait obtenu le Grand Prix Ni dieu Ni maitre 2008 n’étonnera, donc, que ceux qui s’étonneront toujours de tout pour ne s’être jamais étonné d’eux-même !
En co-édition avec la Fédération Nationale de la Libre Pensée
Collection Propos mécréants.
140×210 mm, 280 pages
isbn : 978-2-914980-65-4
14 €
un livre essentiel pour comprendre le comportement de certains syndicats et de partis politiques… et des réformes qui sont annoncées.
le livre est très documenté et permet d’ouvrir les yeux.