La psychothérapie institutionnelle… Bien sûr, La Borde ! Ilot de résistance né en 1953, au beau milieu des structures concentrationnaires habituelles.
La Borde, qui tente de réenchanter le monde par une révolution perpétuelle au gré des multiples réunions quotidiennes et d’une politique de remise en question permanente empêchant de figer les rapports soignants et soignés. Une expérience de vie sans pareille, bien plus qu’une théorie, avec une absence de hiérarchie rigide, où personne n’a l’avantage de s’installer dans son petit royaume.
Il est aussi question, forcément, du fondateur de ce lieu mythique : Jean Oury. Bien vite rejoint par son complice de toujours Félix Guattari, éminent psychanalyste atypique…
Henri Cachia, comédien, fasciné par ce lieu magique et les répétitions théâtrales — découverts dans La Moindre des choses, film de Nicolas Philibert (1996) —, n’a eu de cesse de participer à l’atelier-théâtre, pour le fameux spectacle du 15 août, événement majeur de la vie labordienne. L’auteur relate son expérience avec, comme fil conducteur, toutes les étapes, ô combien mouvementées mais passionnantes, de la création théâtrale.
Qui va là-bas (15 août 2007).
Préface de Yannick Oury-Pulliero & dessins de René Caussanel
ISBN : 978 2 919568 64 2
148 pages – 13 €
.
.
ggg.
.
;
Un dossier fait le point et actualise le livre :
Psychothérapie institutionnelle
Le site « Marseille infos autonomes » en parle :
Une (petite) histoire de la Psychothérapie Institutionnelle de Saint-Alban-sur-Limagnole à La Borde
Le site Théâtre du blog en parle :
Jouer à la Borde, Théâtre en psychiatrie d’Henri Cachia, dessins de René Caussanel
On connaît bien La Borde, lieu mythique de la nouvelle psychiatrie dès 1953, sous la houlette de Jean Oury, le psychiatre récemment décédé qui, ne trouvant pas d’hôpital qui lui convenait, avait décidé d’en créer un: des centaines d’articles et de livres ont été consacrés à cette expérience qui a eu beaucoup d’influence.
Ce petit ouvrage est différent et intéressant à plus d’un titre: Henri Cachia, comédien, a en effet vécu et a donc pratiqué cette institution de l’intérieur. Institution qu’il avait découverte, grâce au beau film (1996), La Moindre des choses de Nicolas Philibert.
Henri Cachia a ainsi pris une grande part à l’atelier-théâtre et à la création annuelle d’un spectacle, moment fort de la vie à La Borde, puisqu’il mobilise une centaine de personnes dont une trentaine de comédiens, tous amateurs bien entendu: il raconte cette riche expérience, notamment ses rencontres avec les patients, et leur rapport, exempt de hiérarchie, avec les médecins.
Le comédien se souvient de ce moment entre autres, où il rencontra un jeune malade atteint de schizophrénie, connaître impeccablement son texte mais aussi celui de son partenaire…
Un petit livre, bien écrit, qui complète ce que l’on sait-ou croit savoir-de la célèbre expérience de La Borde, connue dans le monde entier et où la pratique théâtrale joue un rôle important.
Ph. du V.
Le Site Psycogitatio en parle :
http://psycogitatio.fr/livre-jouer-a-borde-theatre-psychiatrie-de-henri-cachia/
L’émission de RCF :
L’émission de radio libertaire (novembre 2016)
http://www.la-philanthropie-rl.org/index.php?emission=171
La presse en parle :
Les Nouvelles Labordiennes, juin 2018, n° 767
ERES | « Savoirs et Clinique », 2017/2 n° 23 | pages 144 à 145
Barré n°6, août 2017 (un important dossier que l’on peut, en partie, consulter en ligne)
Divergences 2 : revue libertaire internationale en ligne, 4 juillet 2017
œdipe.org, le portail de la psychanalyse francophone, avril 2016
Le journal des psychologues, février 2016
La dépêche du midi, 10 janvier 2016
La nouvelle république, 2 janvier 2016
La Raison n°606, décembre 2015